Les pubs cultes (avec des n'enfants) 2/2

La suite des pubs chouettes avec des pitis monstres (car, n'en déplaise aux mères bien pensantes, les enfants sont souvent autant des monstres que des anges. Voire plus, en fait.) Donc au menu du jour (puisque toutes les pubs suivants sont des pubs pour de la nourriture - ah non, pas la dernière - enfin, quoique) : des petits enfants mignonnets, de l'optimisme niais, et (quand même) une pub qui vous remet les idées en place.

Elle est pas belle, la vie ?

On passera magnanimement sur le faux féminisme ultra cucul la praline de la pub ("nous les femmes, on n'aime pas faire la cuisine en vacances" et on peut gagner à la pétanque aussi. Waouh.) On passera aussi sur le côté descriptif planplan "je cite TOUTES les préparations pour salade de Fleury Michon parce que j'ai pas assez de budget ni d'idées pour faire trois pubs". Oui, en résumé, la pub est nulle. Mais la gamine avec sa bouille effrontée qui vous offre sa vision de la vie du haut de ses 8 ans et demi, c'est chou.

Pourquoi c'est culte : pour sa philosophie infantile à trois sous et la bouille de la gosse, qui fait qu'on s'en rappelle et qu'on aura tendance à la ressortir un peu n'importe quand. Le demi de bière est à 2 euro pendant l'happy hour ? "Elle est pas belle la vie" ?

Mais t'avais dit qu'on ferait des knacki...

Décidément, les marque de jambon brillent rarement pour leur créativité artistique, mais on doit bien leur reconnaître un certain talent pour les phrases qui marquent. Herta nous propose donc une petite gamine adorable, qui est toute déçue quand on lui dit qu'à dix heures du matin, c'est pas encore l'heure de passer à table.

Pourquoi c'est culte : pour la tête déçue de la gamine qui fait qu'on a tous envie de la prendre dans les bras pour lui dire "allez poupée, pleure pas, on va les faire, tes knacki"

Ché bon mais ché chaud

Herta, on remet ça. Même recette de gosse croquignolet qui mange de la tarte trop chaude en remerciant sa maman : "tu sais, une maman, on n'en a qu'une". (Parenthèse) Ouhlàlà la vilaine ENORME ficelle publicitaire qui veut nous faire croire que si on fait des tartes à base de pâte toute faite de chez Herta à nos gosses, ils seront aimants et reconnaissants, peut-être même qu'ils se dispenseront de faire une crise d'adolescence à base de voix qui mue et de porte claquées sur le mode "tu comprends rien de toutes façons, t'es qu'une conne". Bref. 

Pourquoi c'est culte : qui ne s'est jamais brûlé en mangeant des gâteaux trop bons qui sortaient juste du four parce qu'attendre 2 minutes que ça refroidisse, bah c'est juste trop long ? Hein, qui ? Bah voilà. "Aïe ché chaud". On aime parce qu'on est régressif, on s'identifie, et la phrase sonne pile poil juste.

Je veux les booooonbooooooons !

Aaaaaaah *soupir de soulagement*. Enfin une pub avec des enfants qui n'est pas cucul et qui met les pieds dans le plat de façon absolument NON politiquement correcte. Eh oui, les gosses, c'est pas que du bonheur tous les jours (ceux qui prétendent ça font partie d'une secte supportant la désinformation à grande échelle et visant à provoquer une surpopulation infantile de la planète, probablement parce que y'a pas de raison qu'ils soient les seuls emmerdés).

Pourquoi c'est culte : si vous n'avez pas vu la pub, je vais pas vous faire de spoiler. Regardez-la et vous comprendrez qu'elle est culte parce que. ELLE. EST. CULTE. (point)